Deuxième balade graffique (cf. aussi Balade graffique dans Beaux-Arts (Printemps de l'Art se Libère, rue Thérèse à Montpellier) voici ici les résultats photograffiques de notre balade entre la place des Martyrs de la Résistance "street-artistique" (en face de la préf) et l'apéro-collage Stick in au Baloard organisé par Buzz'Arts (MERCI à cette association non lucrative, dédiée à la promotion et au développement des arts graphiques émergents, notamment la culture des arts urbains et aux nombreux baladeurs-photograffeurs, BRAVO aux artistes qui exposent dans la rue et au Baloard).
Pour compléter cette balade graffique, vous pouvez aller voir :
- la page dédiée au street-art montpelliérain,
- la chasse au personnage "bojo" de Polar,
- la page dédiée aux graffitis à message écrit,
- notre 4è livre "Photograffi(ti)es d’Expressions Murales : Pierres Philosophales (Volume 1)" : eBook (après une histoire du graffiti à travers les âges, la partie graffique commence p23), communiqué de presse
La balade a commencé très fort avec ce pochoir graffé signé XVI, le même que celui des moustaches ci-bas
Une bite colorée comme on en voit plein dans la rue des soeurs noires (qui rejoint St Roch)
La relève est assurée avec ici le sticker-artiste Bernabé
et là Obscene-Puppet
dont le frère fait ces magnifiques pingouins à base de recommandé de La Poste (vu au départ de la balade mais arraché, voici un exemple entier)
Un des personnages stickés de chez "m"
Quand on vous dit que Montpellier est la capitale du sticker, voici une des versions de foot-eye (comme nous nous l'appelons) de 416 (il existe des variantes sur la couleur et la trame de fond)
Une main qui n'appuie pas sur la gachette (rue du pistolet)
Encore du sticker, qui plus est avec un message (chose rare sur Montpellier, il n'y a pas beaucoup de graff à message, dont la capitale est la planète Mars)
Bien caché mais en mode chasse que nous étions nous l'avons quand même trouvé héhé ;-)))
{ah, la joie/l'ivresse du photograffeur qui a trouvé une proie, sans la tuer mais en la partageant avec la Communauté des passionnés}
Une philosophie de la branlette {même si selon les Sages d’Israël, il ne s’agit pas de la masturbation ni du coït interrompu : contrairement à celui-ci, il n’y a pas rétention de la matière séminale mais dispersion à l’extérieur (adapté de Rachi sur Genèse 38:9)}.
Une belle preuve de "collaboration" quand l'art est ouvert à tous dans la rue : un street-artiste a fait un pochoir d'une tête de mort, quelqu'un à gratter 666 dans la peinture, un autre a écrit "Satan est ennuyeux"
Compilation de différents visuels du très actif Collectif des Cerveaux-Lents, éditeurs du magazine Licence H (cf. la première édition sur http://www.calameo.com/read/000403340ce0529aa011d)
A Montpellier, le premier café écologique de France a ouvert le 4 février 1997, inaugurant une nouvelle forme de bar à thème. Installé au coeur de la ville, le Cyber Zinc accueille tous les mardis entre 25 et 70 personnes et permet aux absents d'être présents à travers Internet. {la suite de l'article sur http://www.lexpress.fr/informations/express-societe-rendez-vous-au-cyber-zinc_621905.html}
Une petite oeuvre mignonette, dont même un des proprios de l'immeuble (qui a halluciné en voyant notre petit groupe shooter son mur d'entrée) a finalement reconnu que c'était du "vandalisme" sympathique
Un de nos potes les champotes ;-)
Quand on vous dit qu'il faut bien regarder partout ... et surtout dans les petites rues (voire ici impasse), on tombe sur des perles comme celle-là
Tout un pan de mur où les oiseaux ont posé leurs ailes (si un habitant du coin qui nous avait snobé car on parlait de street-ART avait vu ça, peut-être aurait-il été d'accord avec nous : la poésie et la beauté peuvent aussi s'exprimer en mode graffiti)
Un "Smiley" intéressant car on peut le voir aussi comme un visage
et là sa version habituelle, en plâtre
{nous n'avons pas mis les Space Invaders - qui aurait fait ses études à Montpellier - rencontrés car il y en a tellement ... à vous de les chasser ;-) ou sinon c'est aussi là}
Un visage, dommage que le contraste entre le support et la peinture ne soit pas plus net pour faire ressotir ce beau pochoir
Un t-shirt à coeur ?
Un signe chinois {si vous connaissez la signification on est preneurs}
Roni Rezi, personnage de manga ?
Serait-ce un Phantom ?
Toute l'importance de photograffier le contexte, car ici la casquette, le t-shirt, le string, le pantalon et le caleçon sont à relier avec la corde à linge au fond
Un personnage qui peut (selon nous) être scindé en deux (la bouche pouvant être un perso en mode Mist)
Un trompe l'oeil (peut-être officiel/commandé)
Un bel exemple de porte graffée pour éviter d'être taggée
même si dans le cas présent ça n'a pas marché (photo avant le passage d'un taggeur-chromeur)
Un graffeur blasé
Euh ... on sait plus que ce que c'est, mais il y avait pleins de ces petits pochoirs, du macadam au béton
Une bien belle composition avec pochoir, peinture, tagg et graff lettrage
Des bojos de Polar (que l'on chasse ici) nous guide
vers cette magnifique réinterprétation moderne de Les Époux Arnolfini [peinture sur bois (82 x 60 cm) de Jan van Eyck datant de 1434]
Un pochoiriste qui fait des ronds de fumée de cigare
Le top du collage, aka Al Sticking, pour la fin
Une malheureuse preuve d'intégrisme mural : de cette magnifique oeuvre composée de bulles peintes, de personnage collé et d'une paille en plastique qui rejoint une borne incendie, il ne reste que les bulles (situées trop hautes il faut une échelle).
Quand est-ce que les oeuvres street-artistiques stylées et belles aux yeux seront respectées ???
Photo de William, organisateur de l'apéro-collage Stick in au Baloard pour le compte de Buzz'Arts (association non lucrative, dédiée à la promotion et au développement des arts graphiques émergents, notamment la culture des arts urbains)