A l'occasion de la journée de la femme du 08 mars, nous publions en tout trois articles consacrés à des graffeuses (trop peu nombreuses).
Après la "petite" dernière Lady SonP, graffeuse à l'honneur pour la journée de la femme qui aguiche les passants du haut de ses murs, l'ex-montpelliéraine Claire, street Art of kiss & love qui fait tourner la tête et emballe le cœur de son cher et tendre, voici la doyenne, Koralie, expatriée aux Etats-Unis, qui nous prouve que chez la geisha le rapport de domination n'est pas là où on croit (lire ses interviews) !!! Voilà donc son taff graff sur Montpell' entre 2002 et 2006, et visitez son site pour voir ses évolutions Artistiques.
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Article sonorisé, monte le son !
Une geisha (芸者 ), plus souvent appelée geiko (芸妓 ) à Kyōto, est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais (le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art »).
Les geishas étaient nombreuses aux XVIIIe et XIXe siècles.
L'ouverture des maisons de thé (お茶屋, ochaya ) dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha. Les geishas sont le résultat de l'évolution des taikomochi (太鼓持) ou hōkan (幇間), équivalents au Japon des bouffons du Moyen Âge en Europe. Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique, les clients des maisons de thé.
Au début de leur intégration aux geishas, dans les années 1750, les femmes étaient appelées onna geisha (女芸者, littéralement : femme geisha). Elles devinrent rapidement plus nombreuses que les hommes, qui prirent le nom d'otoko geisha (男芸者, homme geisha) pour se différencier des femmes. À partir de 1800, toutes les geishas étaient des femmes.
En 1779, le gouvernement japonais officialisa le métier de geisha et créa un bureau d'enregistrement (検番, kenban), destiné à recenser les geishas et à faire respecter la loi. Celle-ci indiquait que seules les prostituées patentées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et pas les geishas. À cette époque et jusqu'au début du XXe siècle, le gouvernement japonais autorisait la prostitution mais la contrôlait : les prostituées devaient posséder une licence délivrée par l'État pour exercer leur métier. À l'inverse, la licence de geisha interdisait à sa détentrice d'avoir des relations sexuelles avec ses clients, et il était normalement impossible de cumuler ces deux licences.
En 1842, la réforme Tempo proscrivit la prostitution et fit fermer les quartiers de plaisirs, mais ceux-ci rouvrirent en 1851. En 1886, afin de garder le contrôle sur les activités des geishas, le gouvernement fixa un tarif officiel pour leurs activités.
Jusqu'au début du XXe siècle, les geishas étaient considérées comme à la pointe de la mode (certaines geishas, comme les grandes courtisanes des quartiers de plaisirs, acquirent une renommée considérable, et certaines devinrent même les références de la mode pour les femmes), à tel point qu'avec l'occidentalisation du Japon dans les années 1920-1930, on vit apparaître des geishas s'habillant et dansant à l'occidentale, surnommées dansu geisha. Mais beaucoup d'entre elles s'opposèrent à cette modernisation et se posèrent en gardiennes de la tradition japonaise, ce qui est toujours le cas actuellement.
En 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fit fermer les quartiers de plaisir et envoya les geishas travailler en usine pour soutenir l'effort de guerre. Le 25 octobre 1945, les quartiers de plaisir rouvrirent. L'interdiction totale de la prostitution en 1957 démarqua définitivement les geishas des prostituées. À la même époque, de nouvelles lois sur le travail des enfants et la scolarité obligatoire interdirent aux filles de devenir maiko avant quinze ans.
En 1965, la Kyōto dentō gigei shinkō zaidan (京都伝統伎芸振興財団 littéralement « Fondation pour le développement des arts et musiques traditionnels de Kyōto ») dénombrait à Kyōto 65 maiko, chiffre qui chuta ensuite jusqu'à 28 en 1975, avant de remonter et se stabiliser à une moyenne de 60 maiko dans les années 1990.
Bien que le nombre de geishas soit en constante diminution (estimé à 17 000 dans les années 1980, il n'est plus que d'environ 200 de nos jours, principalement à Kyōto dans le quartier de Gion 1), ces dernières années on observe un engouement nouveau pour la profession de geisha au Japon, avec pour la première fois en avril 2008 plus de 100 maiko (101 exactement) dans les cinq hanamachi de Kyōto. Il semblerait que cet engouement soit notamment dû au nombre grandissant d'informations disponibles sur ce métier : livres, reportages et documentaires télévisés, mais aussi blogs et sites web personnels de maiko ou de geishas 2.
L'institution multi-séculaire des geishas entretient un rapport étroit et complexe avec le phénomène de prostitution (synthèse de sources historiques sérieuses) – entre idéalisation de leur rôle et de leurs activités, et réalités historiques et sociales. Il est toutefois certain que l'octroi de faveurs sexuelles par la geisha à son client n'a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi :
les geishas n'étaient pas des « travailleuses du sexe », mais plutôt des filles venant des classes supérieures, qui étaient souvent des hôtesses et des artistes de grand talent et expérimentées,
et aussi des partenaires sexuelles pour les hommes (à la manière de maîtresses).
Tout ceci dépend aussi des époques ! Ainsi, les trois quarts des geishas en 1925 étaient peu ou prou des prostituées.
Toutes les geishas étaient disponibles sexuellement pour leurs patrons d'une manière ou d'une autre, mais en général, les geishas de classe supérieure ne travaillaient pas régulièrement comme prostituées. Cependant, on attendait d'elles qu'elles développent des relations intimes avec leurs patrons, et elles pouvaient en avoir plusieurs à la suite.
Les geishas moins séduisantes étaient souvent contraintes à une semi-prostitution par leurs maîtres.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, ouvrons les yeux : vis-à-vis du client, c'est toujours la geisha qui a le pouvoir ! En effet, face au fric du mâle en besoin, c'est au final elle qui décide qui peut faire quoi pour combien !!!
Il est à noter que les geishas appartiennent au « monde des fleurs et des saules » (花柳界, karyūkai). Selon la geisha Mineko Iwasaki, une geisha doit avoir la délicatesse d'une fleur ainsi que la force et la souplesse d'un saule.
{bois apprécié notamment pour la fabrication de manches d'outils, de gaule [longue perche utilisée pour faire tomber les fruits hors de portée de la main, petite baguette flexible pour manier un cheval / une jument/pouliche, ou pour frapper une personne] ; certaines espèces particulièrement droites et solides sont utilisées pour la fabrication des fusains d'artistes}
Si la geisha à tous les atours d'une belle plante qui fleure bon,
elle en a aussi dans la tête !!!
{en 1829, un pharmacien français, après avoir fait bouillir de la poudre d'écorce de saule blanc dans de l'eau, concentre sa préparation. Il en résulte des cristaux solubles qu'il baptise salicyline (du latin salix). Plus tard, un chimiste alsacien nommé Charles Frédéric Gerhardt a réussi, à partir de la salicyline, à synthétiser l'acide acétylsalicylique qui deviendra la substance active d'un médicament: l'Aspirine. Comme quoi séduction, sexe et mal de crâne sont définitivement clairement liés ;-)]}
Si la geisha sent que tu la prends pour une conne (ce qu'elle est, puisque conne vient de cunni, le même que celui du -lingus ... et du lapin / de la lapine ),
là elle va se fâcher toute rouge
et prends bien garde à toi car elle te fera voir d'autres étoiles que celles du 7è ciel, en à peine un round !!!
{ici avec Flo et un reste d'André}
Ta seule issue de recours-secours sera d'en avertir la mafia japonaise des yakuza qui enverra son shatei (舎弟, petit frère)
{ici avec MKan}
lui régler son compte à coup de parapluie baïonnette planté dans le dos !!!
{graff avec son mari Supa Kitch : ils auront bientôt un article dédié à leurs œuvres en couple et un rien qu'à lui}
Les photos proviennent du site Ekosystem